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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 01:04

Bonjour bonjour !

 

De retour du Yucatan, il faut bien travailler un peu...Donc en attendant d'écrire nos aventures Yucatanoise et Quintana Rooainnes, voici quelques vidéos qui vous donneront une idée du sérieux avec lequel nous vivons cet échange universitaire.

 

 On veut du soleil !

 

 

balade en scooter

En scooter
envoyé par anne76620

roulades romantiques sur la plage de Tulum


Galipettes
envoyé par anne76620

Soirée disco en boulangerie

Du haut de la grande pyramide de Coba

 

Diner à Merida, veille du départ pour Monterrey...

 


Repas Merida
envoyé par anne76620
 
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 01:50

Le 2 novembre, journée inoubliable !


Nous nous levons vers 9 heures pour profiter de la journée, notre seul projet étant de faire les toasts sur la plage de sable blanc de Tecolote.


Le temps passe vite quand on ne fait rien, et à peine le temps de bronzer / se baigner / sécher au soleil / avoir trop chaud / se rafraichir dans le pacifique / bronzer de nouveau….et c’est l’heure de manger !

Bien sûr, restaurant sur la plage, fruits de mer obligatoires…Avec un point noir, mais vite oublié finalement : trop d’abeilles qui voudraient bien gouter à mes tacos de camarones.


Nous retournons digérer sur le sable (oh oui notre vie est difficile !), quand un mexicain nous invite à partager son jet ski. Il l’a loué pour 30 minutes, et tout seul ce n’est pas très drôle. Comme nous avons le cœur sur la main, nous acceptons bien sûr, qu’est ce qu’on ne ferait pas pour rendre service !

Le Jet à une sacrée puissance, et à force d’accélérer, et de tourner sans prévenir, tout le monde se retrouve à l’eau. Mention spéciale à Karine et Dorothée qui ont réussi à retourner le jet dans leur chute !


De retour sur la plage, le gentil mexicain nous informe qu’il travaille sur un yacht de 85 pieds, au mouillage dans une marina tout à coté, et que nous sommes les très bienvenues à bord…On n’a pas tous les jours l’occasion de monter à bord d’un yacht pas vrai ? Et puis nous sommes 3, le mexicain n’a pas une tête de psychopathe, il nous appâte avec la perspective de Tacos de Langoustine…le jet ça creuse alors…ok !

 

Pour info, un yacht de 85 pieds, ça veut dire 30 mètres. C’est pas mal 30 mètres de cuir et de bois exotiques ! Le Jacuzzi n’est pas désagréable non plus (et non nous n’avons pas fini en maillot de bain, ça été une soirée très raisonnable), et les hauts parleurs diffusent une petite musique qui invite à la fête...Je laisse les photos parler pour moi.

 



























Ce soir là, je suis retournée me coucher avant minuit à l’hôtel tandis que les filles sortaient sur la Paz…Le lendemain matin, un petit tour à la plage avant de rendre la voiture et de reprendre l’avion.  Difficile retour à Monterrey, il nous fallait bien 2 papas pour nous remonter le moral ;-)

 

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 01:49

Samedi 1er  novembre...

Le réveil est doux en Baja California, quand on sait que la journée va être belle, que la route, le désert et la plage nous attendent, et que notre choix le plus difficile sera de décider entre Huevos Rancheros ou Hotcakes pour le petit déjeuner. Dilemme vite résolu, on prendra les 2 !



En sortant de Mulégé, on s’arrête pour admirer la mission, fière église qui trône en haut d’une colline, entourée d’une palmeraie et d’un fleuve tranquille. Le lieu est vraiment superbe, la palmeraie est immense et offre un contraste étonnant avec les plaines désertiques et montagnes rocailleuses des alentours (désolée Karine, je sais que la phrase est longue et pleine d’adjectifs, mais il faut reconnaître que c’était joli !).



On prend notre temps pour l’admirer, et pleins de photos pour l’immortaliser, et c’est reparti direction San Ignacio, en passant par Santa Rosalia.

 

A santa Rosalia, stop obligatoire pour admirer (rapidement parce qu’il faut avouer que ça ne casse pas non plus 3 pattes à un canard) l’église de Monsieur Gustave EIFFEL ! Construite pour l’exposition nationale de 1889, démantelée et transportée jusqu’au Mexique, son originalité réside dans sa voute en fer qui la protège des termites. C’est d’ailleurs pourquoi elle était d’abord prévue pour les pays Africains, mais a finalement terminé dans un petit village mexicain.

 

On repart pour San Ignacio, avec dans l’idée d’aller voir les peintures rupestres des grottes de la Sierra de San Fransisco…

Malheureusement, nous arrivons à midi, les grottes ferment à 5 heures, entre elles et nous il y a 4 heures de pistes non carrossables - donc location obligatoire d’une jeep -et le soleil n’éclaire plus les peintures à cette heure de l’après midi.

Et bien si on ne peut pas voir les grottes, on verra le musée, et une nouvelle mission fondée par les jésuites. Et comme nous ne nous sommes pas baignées de la journée (incroyable !) nous nous arrêtons au bord d’un petit lac pour faire un tour de pédalos, qui semblaient n’attendre que nous. Et c’est reparti !

 

Comme nous devons reprendre l’avion lundi de la Paz, et que finalement nous ne nous sommes pas accordées une vraie journée de plage, nous décidons de reprendre la route direction La Paz. 450 km d’un coup, avec un arrêt pour la plage de sable noir de Santa Rosalia…








Heureusement que nous sommes 3 à conduire, et que quelques émotions rythment le voyage…Avis à tous les conducteurs de nuit en Baja California : il y a des VACHES SUR LA ROUTE.



Les formes bizarres ne sont pas des Ovnis, très répandus en Baja California, mais bien des Vaches...





A 2 heures du matin, nous sommes saines et sauves à La Paz, et à 3 heures nous dormons enfin !

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 01:48

31 octobre,


Le lendemain, balade sur le Malecón, petit déjeuner à l’ombre d’une pergola (miam le Pan Frances !) et shopping ! Pour des raisons évidentes de confidentialité (Cadeau surprise !) je ne dévoilerais pas l’objet de mes achats. Mais ce que je peux dire, c’est que c’est beau, ça brille et tout le monde en a acheté !


L’objectif de la journée est de remonter vers Mulégé en passant par des plages sympathiques « Sur la mer de Cortes s’ouvre une baie profonde où des montagnes violettes se jettent dans un eau d’un bleu limpide… » dixit le routard. Ca donne envie n’est ce pas ? Et ben on y était !!


Playa Requeson, Playa Santispac…on y savoure un délicieux cocktail de crevettes, des tacos de camarones, en regardant passer d’extravagants sexagénaires américains et canadiens, déguisés en hommes de Cro-Magnon / sorcières / berlinoises…Et oui c’est le 31 octobre, pas franchement esprit Dia de los Muertos, plutôt un Halloween commercial, mais bonne ambiance !


Nous arrivons à 19heures à Mulégé, balade nocturne dans la ville en mangeant une classe, et encore au lit de bonne heure, la plage, le soleil, la route ça fatigue, trop dur les études !  ;-)

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 01:47

Jeudi 30 octobre

 

Après notre réveil, et une baignade matinale dans la plus belle mer que vous pouvez imaginer, direction une petite gargote pour prendre notre petit déjeuner. Quand j’y repense, peut être que déjeuner en maillot de bain dans l’équivalent mexicain du relais routier n’était pas l’idée du siècle, mais on a certainement dû illuminer leur journée.

 

A 10h00, nous partons pour une expédition marine. Direction la Isla del Espiritu Santo, pour faire du snorkelling (plongée avec juste des palmes et un masque) et nager avec les otaries ! Le bateau file sur une eau turquoise, offrant un petit vent qui atténue la chaleur du soleil, le ciel est bleu et notre seul effort consiste à se remettre de la crème solaire…

Arrivées à destination, nous chaussons nos palmes et nos masques (quelle élégance ! ) et nous glissons dans l’eau (et apparemment sur un rocher très coupant pour ma part, mon mollet ne s’en est pas encore remis ).







Les otaries sont réellement amicales, et très vite nous pouvons les toucher. Elles ne sont décidément pas farouches (nous non plus ;-) ) et vite elles nous montent dessus, passent par-dessus nos épaules et nous mordillent pour jouer. Avec leurs toutes petites oreilles, elles sont trop mignonnes et on voudrait bien les emmener avec nous, on en oublie presque de regarder les poissons ! Mais voilà qu’il faut repartir, c’est l’heure de la pause déjeuner…

 














Et quelle pause déjeuner ! Sur une plage de rêve, sable blanc et  eau transparente…Cevice (tartare de poisson) et sandwich, la nage ça creuse ! Une sieste au soleil, un petit tour de Kayak pour digérer et nous repartons !

 



Dernier stop avant de rentrer à la Paz pour une plongée express a proximité de grottes. Nettement moins sympa, moi j’ai peur des murènes et je ne raffole pas non plus des méduses. Grosse frayeur pour Dorothée, notre allergique préférée, qui s'est faite piquer et a commencé une crise d'eczema...ouf fausse alerte, elle a survécu !
Allez vite on remonte sur le bateau, histoire de faire la crêpe et de prendre le soleil !

 


Retour sur La Paz, on décide d’utiliser notre belle voiture de location, et de prendre la route direction Loreto. La route est simple (toujours tout droit !), pas trop moyen de se perdre (a part à Ciudad Constitucion, mais franchement quelle idée de mettre une déviation et pas de panneau derrière?) et nous arrivons saines et sauves et très fatiguées à Loreto, à 1 heure du matin. On se trouve un petit hôtel et dodoooooooooooo !

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 01:45

Mercredi 29 octobre

 

Départ pour la Baja…précipité, même pas le temps de finir notre petit dej / brunch, le taxi est déjà là. On fait les sacs en 2 secondes (du coup il y en a une qui a oublié ses sous-vêtements ;-) ) et c’est parti !

 

Bien sûr, on arrive bien trop tôt à l’aéroport (grrr, on aurait pu finir nos tartines et notre superbe guacamole maison !) alors on en profite pour potasser le Routard et le Lonely Planet et définir un plan d’attaque pour les 5 jours à venir.

 

Enfin c’est à nous d’embarquer, un petit schmilblik avant d’entrer dans l’avion (file A, file B ? Et comment ce fait-il que ces gars parlent français, ils auraient pu prévenir on aurait raconté moins de bêtises !) Et nous y voilà ! Dernier rang, plus de place pour les bagages à mains, il nous faut un chausse pied pour les glisser sous les sièges…Avec 20 centimètres pour caser les jambes, j’ai cru qu’on allait devoir amputer Karine jusqu’aux cuisses. Une fois calées, on ne bouge plus, et enfin on s’envole !

 


Arrivée 2 heures plus tard à l’aéroport de La Paz. Il fait chaud ! Passage express par les toilettes pour enfiler les robes / jupes / short qui ne nous quitterons plus, et nous voilà fine prêtes pour notre séjour en Baja.


Et comme on ne se refuse rien, on décide de louer une voiture ! Décision économiquement justifiée par le prix des transports en bus et des taxis en Baja…Comme la région est envahie de touristes américains et canadiens pleins de sous, les gens ont adapté leurs tarifs. Du coup, ça nous est revenu beaucoup moins cher comme ça, et en plus c’était chouette d’avoir notre indépendance et de frimer la musique à fond et fenêtre ouverte sur le Malecón (bord de mer) ! Enfin la prochaine fois on gravera des CD de musique avant de partir, parce que Radio Marriachi ça va 2 minutes, et Dorothée à failli faire une overdose de chansons de Walt Disney (« Bonjour Belle ! » « Bonjour monsieur ! »).

 

Premier arrêt pour le coucher de soleil sur la baie de la Paz…Mettre les pieds dans l’eau, c’est le bonheur, même si un coucher de soleil à 17h30, ça surprend !

On repart vers Tecolote, la plus belle plage de La Paz. Quand on arrive, il fait complètement nuit, alors le proprio d’un petit resto nous propose de faire un feu sur la plage… Le feu flambe, les chaises en plastiques aussi, la planète nous dit merci L. Comme la mer monte, on déplace le feu, mais quelques braises ne suivent pas le mouvement, et devinez qui a marché dans le feu ? Karine en premier, suivie par moi bien sûr ! Heureusement pour Karine, elle a des gènes de fakir, malheureusement pour moi, j’ai une cloque !

 

Soirée cosmopolite, on passe de l’espagnol à l’anglais en passant par le français, entre canadiens, espagnols, suisses, autrichiens et françaises ! À 8 heures on a la drôle d’impression qu’il est déjà minuit - merci le décalage horaire - et à 11h30 nous sommes couchées. Le proprio nous a installé 3 chaises longues, avec couverture et oreiller, et nous nous endormons sous les étoiles, bercées par le bruit de la mer…

 



Bon, je me dois de nuancer cette vision paradisiaque : il faut bien reconnaître que les couvertures sentaient le phoque et la chaise longue c’est pas tip top confortable…mais se réveiller à 20 centimètres de la mer, ça n’a pas de prix !


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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 04:41

Samedi 25, lever tôt (et oui encore ! Si vous pensez que je me la coule douce au Mexique, et bah pas du tout ! J’en ferais nettement moins lourd si je restais à Monterrey pour bosser les cours !).
On fait nos sacs, car nous partons pour Xilitla où nous reprendrons le soir un bus de nuit pour Monterrey.


L’objectif de la journée, c’est le Castillo d’Edward James, château de béton,  fantastique et complètement surréaliste, perdu dans la jungle et bordée d’une cascade. Edward James, c’était un millionnaire anglais, ami des plus grands surréalistes.




Picasso l’a décrit un jour à Sigmund Freud en ces termes : « “Edward is really crazy. He is insane although he pretends not to be. He is the real thing. He’s crazier than all the surrealists put together. They pretend, but he is the real thing. ” (c’est quand meme la classe, être décrit à Freud par Picasso non?)

 







La construction de ce château inachevé a duré 25 ans et couté plus de 5 millions de dollars. Il fallait vraiment être anglais, surréaliste, riche et fou pour le faire, et quand on se trouve dans la Huasteca, il faut absolument y aller.










L’endroit est juste indescriptible, et en s’y promenant avec Karine, on se regardait de temps en temps pour ce dire « c’est fou ». Des arches de bétons, des ponts, des escaliers, des colonnes de bambous, des tours, des statues, des chemins qui s’enfoncent dans la jungle…et partout la nature qui envahit tout, les plantes qui grimpent sur les structures et finiront par tout engloutir. Une absence complète de sécurité ! Et les vestiges des installations électriques…C’est assez poétique, un paradis imaginaire depuis longtemps abandonné, où l’on s’imagine les fêtes les plus folles et qui surement ne sera plus qu’un souvenir dans quelques années.



En même temps je viens du Havre, alors le béton ça me parle !

 A force d’ascensions, de demi-tours, et d’explorations, il commence à faire chaud ! Alors baignade express dans la cascade, express parce que l’eau est quand même très fraiche. Karine s’élance sur les toboggans naturels, et voici venu le moment dramatique de la journée…Une minute de silence pour la culotte de Karine, qui n’aura pas survécu à cette journée, et aura fini sa courte mais ô combien intense vie dans une poubelle du Castillo. Adieu culotte, on t’aimait bien.

 

Comme ça fait longtemps qu’on n’a pas marché, on remonte les 4 kilomètres jusqu’à Xilitla à pied, dans la montagne, sous le soleil. On est sportives, où on ne l’est pas, je crois que là le choix est fait !

Retour en bus affreux, 9h30 de transport, le chauffeur est un fan de la climatisation, et il y a beaucoup trop de mexicains là dedans, même pas moyen d’avoir 2 sièges pour moi toute seule !

 

 

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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 04:17

Vendredi 24, nous nous levons de bonne heure pour profiter de la  journée. On commence à comprendre qu’il faut beaucoup de temps pour se déplacer dans la Huasteca, et on va en avoir la preuve..


9h50 (mais quelle précision !), on prend le bus pour aller à Aquismon. Pas dans le village, non non ce serait trop facile, mais à l’embranchement entre LA route principale de la Huasteca et celle qui mène au village.





On fait donc du stop, dans un beau pick up Ford, on monte en gamme ;-) Malheureusement le chauffeur s’arrête dans le village, et nous il nous reste 6 km à faire dans la montagne pour arriver à notre objectif : le Sotano de las Golondrinas. C’est un aven (copyright : Nicolas), soit « une
cavité dont l'accès s'ouvre dans le sol et qui présente sur tout ou partie de son développement la forme d'un puits vertical ou sub-vertical ». Pour faire simple, c’est un énorme trou, de plus de 500 mètres de profondeur et de 60 mètres de diamètre. Mais un Sotano, ça se mérite !





on a fait du stop dans ce camion !


Donc, nous commençons notre ascension dans la montagne, 1 heure de marche sous le soleil, il fait chaud et soif et pas une voiture ne passe. Qu’importe ! Si on ne peut pas prendre une voiture, on prendra….un camion ! Celui-ci était chargé de sable, faisait du 2 km heure et n’avait plus trop de frein, mais il a bien fait l’affaire quand même, le temps de trouver un moyen de transport plus adéquat. Cette fois ci, nous continuons avec une camionnette, dont la particularité est qu’il y a des « barrières » sur les 2 cotés de la plate forme à l’arrière, mais pas sur le 3ème… Mieux vaut s’accrocher 
J


Nous touchons presque au but, une fois descendues de la camionnette il ne nous faut plus que quelques minutes de marche pour arriver au Sotano, guidées par 2 petites indiennes.


En tout, plus de 3 heures 30 entre notre départ de Ciudad et notre arrivée au lieu dit. On peut être fières de nous !

 







Et le Sotano, c’est superbe, grandiose, et très effrayant. On se demande vraiment qu’est ce qu’un trou comme celui là peut bien faire ici, au beau milieu de nulle part ! Notre projet initial comprenait une descente en rappel dans le trou. Mais il n’y a personne dans le coin pour nous proposer ses services d’escalade, et secrètement je pousse un soupir de soulagement, parce que ça doit être juste terrifiant de se laisser tomber la dedans…Une vingtaines d’oiseaux verts vifs sortent soudain du Sotano, c’est un moment magique qui récompense notre montée…

 






Et maintenant, on redescend ! Beaucoup plus facile que la montée, une voiture qui nous a vu arriver nous a attendus et redescendues jusqu'à Aquismon.

 




15 heures, c’est l’heure de manger ! Petit resto local, Pollo Molle (c’est du poulet mariné dans une sauce qui comprend entre autres ingrédients du chocolat !), Picadillas et Enchiladas Potosina, la spécialité du coin qui PIQUE.

 



Histoire de digérer, on repart à pied, direction Tambaque et sa cascade. Mais on a vite finit de digérer, et la route est encore longue… Si on faisait du stop ? 2 rides plus loin, dont 1 où nous partageons l‘arrière d’un pick up avec 2 mexicains,  un peu de marche, et nous y voilà. Nous ne nous baignerons pas aujourd’hui, les cascades, c’est beau mais c’est froid !


Le dernier bus étant à 21 heures, sachant qu’il nous faut retourner à l’embranchement et qu’on n’est jamais sûr de trouver un moyen de transport, nous refaisons demi-tour.

Cette fois ci, c’est un pick up chargé de…balais, serpillère et produits nettoyant qui nous prend à son bord ! Il s’arrête avant notre destination, nous en trouvons donc un autre, sans aucun doute le plus drôle et le plus mignon de notre voyage…





Nous voilà à l’arrière d’un pick up, avec un veau et du foin ! C’était bien la première fois que je caressais un veau, je l’ai même regardé tendrement baver sur mon short…vive la nature !





Le pick up nous dépose à Aquismon, pour retourner à l’embranchement nous prenons un taxi classique, que nous partageons avec un cow boy ;-) Chapeau, santiags, ceinturon, la classe ! Nous rentrons avec le bus de 8 heures à Ciudad, encore une bonne journée de passée.


Floriane repart le soir pour San Louis, le reste de son week end est chargé, elle repart direction Guanajuato et le festival des Cervantinas. Karine et moi nous couchons tôt, la Huasteca ça fatigue !

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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 04:01

Jeudi 23, Arrivée à Ciudad Valles, la ville est affreuse, vite un hôtel qu’on se recouche !



La météo du jour ;-)



Programme de la journée : les cascades de Tamul et le Puente de Dios. Direction donc la gare routière, puis un bus qui nous dépose au milieu de nulle part…où l’on apprend qu’en raison des pluies des jours précédents, les cascades sont fermées (?). Normalement, il faut traverser un fleuve puis marcher 3 km avant d’y arriver, mais le courant est trop fort et personne ne veut prendre le risque de traverser. Et le Puente de Dios est fermé pour les mêmes raisons…

 

Il nous en faut plus pour nous décourager, alors changement de plan et direction les cascades de Micos. Nouveau bus qui nous dépose à un embranchement, de là il y a 6 km avant d’arriver au lieu dit. Heureusement il y a plein de pick up qui passent, alors on fait du stop et nous voilà reparties…trop loin ! Pas de problème, on repart dans l’autre sens en bus…trop loin dans l’autre sens ! Le chauffeur s’excuse de nous avoir oublié, nous dépose sur la route, et donc re-re-demi tour à pied cette fois. Et nous y voilà ! Une cascade déborde sur la route, on enlève nos chaussures pour traverser et prendre les escaliers qui mènent à Micos…pour rien, les escaliers étaient de l’AUTRE COTE de la cascade. Re-re-re demi-tour, on y croit !







 


Mais la récompense était au bout du chemin, et après moult volte-face, et quand même un coup d’œil à la cascade, nous dégustons enfin du Pollo asado (c’était bon, hein Karine !) et de l’elote (les épis de mais à la mayonnaise et au fromage miam !)

 









Bien requinquées (et un peu lourdaudes il faut l’avouer), nous décidons de tenter l’expédition jusqu’aux
cascades des Minas Viejas. Et comment peut-on y aller ? En stop bien sur ! Plus d’une heure de route, ça ne nous fait même pas peur, à l’arrière d’un pick up on profite du soleil et de la vue sur les champs de cannes à sucre. La Huasteca c’est tout petit, et notre chauffeur à l’air de connaître tout le monde…il arrête même un ami à lui qui revenait de faire ses courses à cheval pour nous offrir un petit tour sur l’animal.



A 18h30, il ne nous reste plus que 4 km à faire…Malheureusement le dernier bus pour Ciudad Valle passe à 19 h, et impossible de le louper sous peine de dormir en pleine nature. Tant pis pour les chutes, on refait demi -tour (ça devient une habitude) et retour à Ciudad.

Ce soir, nous avons des envies de pizzas et de restaurant italiens…Un mexicain à qui nous avons demandé le chemin fait la route avec nous pour être sûr qu’on ne se perde pas, et une éternité plus tard (pas pressés ces mexicains !) notre commande arrive. Vite engloutie, on va se coucher à l’heure des poules, demain une loooooongue journée nous attend, mais nous ne le savons pas encore ;-)

 

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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 03:51

Mardi 21 octobre…c’est reparti direction San Louis Potosi puis la Huasteca Potosina.


Arrivée le mercredi trèèèèèès tôt, un café au terminal (et puis
aussi une omelette et des frijoles, même à 6 heures ce n’est jamais trop tôt !) et on débarque chez Floriane. Floriane est une française que nous avons rencontré à Real de Catorce, et qui nous a gentiment invité chez elle.

 


Le temps est superbe, on va donc se balader en montrant nos jolies gambettes à tous les passants, qui ne s’en sont peut être toujours pas remis !

San Louis, c’est une ville coloniale à 1800 metres d’altitude, avec des églises à tous les coins de rues, des jolies petites places arborées, et un charmant marché artisanal, où on a craqué pour de beaux colliers colorés…Vais réussir à les offrir en rentrant, où vais-je tous les garder pour moi ? Réponse en décembre !



Et à San Louis, on mange les meilleurs glaces du Mexique!
 






Pour la soirée, nous sortons à La Cantina, restau/bar/karaoké ! Et ce soir, les stars c’est nous ! Le destin nous a placé à la table voisine de celle du patron, qui nous offre à boire et fini par nous privatiser le micro : Manu Chao, Juanes, I will Always love you, U2 et même Frère Jacques…on ne lâche plus le micro, la foule est en délire, les demandes d’autographes pleuvent, les gens nous réclament des photos…Les reines de la nuit, c’est nous !


 


La soirée se termine vers 4 heures, et comme on est des oufs, on enchaine directement par le bus vers Ciudad Valles. 5 heures de route dans la montagne, le chauffeur est apparemment très pressé, les filles dorment comme des bébés, et moi je regrette un peu la générosité du patron du bar….

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